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Qu'est-ce que l'autofinancement ? Quelle utilité pour l'entreprise ?

Qu'est-ce que l'autofinancement ? Quelle utilité pour l'entreprise ?

Pour financer leurs activités et leurs investissements, les entreprises ont deux solutions : recourir aux capitaux externes (leasing, levée de fonds, crowdfunding, crédits bancaires) ou utiliser leurs capitaux propres, en l’occurrence ici, l’autofinancement. Cette solution est avantageuse à bien des égards, mais doit aussi être manipulée avec prudence

Définition et petit historique sur l’autofinancement

Comme l’annonce son titre, l’autofinancement est le fait de se financer soi-même. L’entreprise va alors recourir à sa propre trésorerie pour financer un investissement. Cette solution de financement interne se mesure à travers les provisions, les dotations aux amortissements ou les réserves (bénéfices non distribués).

Il faut savoir qu’après 1945 et jusque dans les années 70, les entreprises ont surtout eu recours aux crédits dès qu’un besoin de trésorerie se faisait sentir. À l’époque, le système bancaire faisait vivre cette période de l’économie d’endettement en offrant des financements aux entreprises. Dans les années 80, la donne change. Les entreprises sont conscientes de l’importance cruciale de leurs fonds propres. Elles instaurent le système de "finance directe" et font davantage appel à l’autofinancement.

S’endetter ou s’autofinancer : quel meilleur choix ?

L’autofinancement offre bien des avantages. La pratique évite de recourir aux crédits qui sont onéreux puisqu'ils nécessitent le remboursement d’intérêts. L’autofinancement permet également de gagner une indépendance financière et de jouir de plus de flexibilité dans les investissements et financements. De plus, il aide les sociétés à poursuivre leur programme d’investissements qui sont indispensables pour développer et maintenir l’activité.

Cependant, il ne faut pas en abuser, afin de préserver la pérennité de l’entreprise. Fragiliser une trésorerie saine pour éviter de faire des crédits bancaires n’est pas toujours conseillé car cela risque de mettre en péril l’activité. S’autofinancer à 100% est une imprudence. Aucune entreprise n’est à l’abri d’imprévus. Et si des situations nécessitant une somme importante se présentent alors que tout l’argent de la trésorerie a été réinvesti, de graves problèmes peuvent apparaître.

Il est préférable d’autofinancer sur le court terme et de recourir à un crédit pour les investissements sur le plus long terme comme l’achat de biens immobiliers ou d’équipements très onéreux. L’idéal est de se faire conseiller par un expert-comptable pour trouver l’arbitrage adapté et dénicher les meilleures solutions

En tout cas, gardons en tête qu’opter pour l’endettement est un choix qui peut s’avérer rentable. Pour être explicite, admettons que les fonds reçus via le crédit aient permis à l’entreprise d’étendre son activité et ainsi de générer une rentabilité financière très élevée. Dans ce contexte, le coût du crédit deviendra moins élevé que la rentabilité de l’investissement. Les bénéfices dégagés seront alors plus importants.

Déterminer la capacité d’autofinancement

Pour connaître son aptitude à générer des ressources internes et ainsi financer son expansion ou son exploitation, une entreprise doit connaître sa capacité d’autofinancement. Celle-ci va définir le potentiel flux de trésorerie engrangée qui est équivalente à la soustraction entre les produits et les charges encaissables. Cette capacité d’autofinancement pourra ainsi être calculée en partant du résultat net ou de l’excédent brut d’exploitation de l’entreprise.

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