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L'assurance vie : quel fonctionnement ? Pourquoi est-elle plébiscitée par les Français ?

L'assurance vie : quel fonctionnement ? Pourquoi est-elle plébiscitée par les Français ?

L’assurance vie est le produit d’épargne préféré des Français. Ce placement sur le long terme donne la possibilité, grâce à des primes versées régulièrement par le souscripteur, de se constituer un capital en vue de la réalisation de projets spécifiques, de financer une retraite complémentaire, de rentabiliser une grosse somme d’argent reçue, ou encore de transmettre un capital à ses proches à son décès sans qu’ils soient redevables de droits de succession dans un grand nombre de cas. Autant d’avantages qui font de l’assurance vie un placement plébiscité par les Français.

L’assurance vie, un instrument d’épargne souple et rentable

L’assurance vie est un produit d’épargne qui peut être souscrit auprès de compagnies d’assurance, de banques, de conseillers en gestion de patrimoine, ou encore par exemple de mutuelles.

L’assurance vie est un placement financier qui permet d’épargner sans trop de risques pour se constituer un capital intéressant au bout de 10 à 15 ans au minimum, soit pour une durée déterminée à l’avance, soit jusqu’au décès de l’assuré.

Avec un contrat d’assurance vie, il est aussi possible de prévoir de transmettre le capital épargné à un ou plusieurs bénéficiaires désignés au départ du contrat. Cette épargne peut aussi servir à épargner pour bénéficier, à la fin de son contrat, d’une rente et ainsi par exemple se constituer une retraite complémentaire.

Concrètement, l’assurance vie désigne un contrat qui engage celui qui le souscrit (appelé l’assuré ou le souscripteur) à verser des sommes d’argent nommées « primes ». En contrepartie, de son côté, l’assureur s’engage à verser une rente ou un capital à l’assuré ou aux personnes qu’il aura désignées dans son contrat d’assurance vie. Les primes versées tout au long d’un contrat d’assurance vie sont valorisées en fonction d’un taux d’intérêt défini dans le contrat de départ. Dans le cadre d’une assurance vie, ces primes peuvent être versées en une seule fois à l’ouverture du contrat, sous forme de versements réguliers (mensuels, trimestriels ou annuels) ou de versements à périodicités libres.

Il existe trois types de contrat d’assurance vie selon les objectifs d’épargne visés :

  • le contrat d’assurance vie qui permet à l’assuré, s’il est en vie à la fin de son contrat dont il a déterminé la durée, de récupérer son capital ou une rente pour lui-même ou ses bénéficiaires. Si l’assuré décède avant la fin de son contrat, ce capital ou rente est versé aux bénéficiaires désignés au contrat ;
  • le contrat décès d’assurance vie qui engage l’assureur à verser le capital ou la rente prévus aux bénéficiaires en cas du décès du souscripteur avant une certaine date (par exemple fin du contrat) ou un événement (durée d’études des enfants) définis au départ du contrat d’assurance vie. Ce type de contrat d’assurance vie prévoit également le versement aux bénéficiaires d’un capital pour financer les obsèques de l’assuré, voire prévoit entièrement l’organisation même des funérailles ;
  • le contrat d’assurance vie et décès qui est un mixte des deux autres types de contrat d’assurance vie.

À noter : les produits de l’assurance-vie sont soumis aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS, etc.).

L’assurance vie, un des placements d’épargne préféré des Français

Les Français sont de grands épargnants. L’assurance vie arrive dans le peloton de tête de leurs placements préférés. Selon la Banque de France, les Français avaient placé environ 2 milliards d’euros dans ce type d’épargne (donnée du 3e trimestre 2020), un montant qui représente près de 40 % des placements financiers en France, loin devant les livrets d’épargne par exemple.

L’assurance vie est un placement d’épargne qui s’adresse à un public très large, aux ménages modestes comme à des premiers épargnants, en passant par des ménages qui possèdent de grandes fortunes. Cette forme d’épargne s’adapte en fonction des moyens financiers de chacun, et aux objectifs de gains souhaités.

L’assurance vie permet, en effet, même en plaçant, chaque mois ou de manière régulière, de petites sommes de se forger un pécule non négligeable à condition de souscrire cette assurance sur une longue période, au moins 10 ans généralement. Par exemple, il est facile de se constituer un capital de 30 000 euros en 20 ans en versant seulement 100 euros par mois.

L’assurance vie présente aussi l’avantage de toujours avoir à disposition des liquidités disponibles en cas d’événements imprévus (licenciement, retraite anticipée, invalidité, etc.) ou de projets spécifiques à réaliser. L’assurance vie permet, en effet, de récupérer ses fonds à tout moment même si, avant les huit ans à partir du début du contrat, la fiscalité n’est pas très favorable en cas de retraits d’argent.

Les taux d’intérêt proposés dans les contrats d’assurance vie sont bien plus intéressants qu’un grand nombre de placements si l’on considère ceux d’entre eux les moins risqués. Toutefois, il existe plusieurs types de rémunération d’assurance vie, qui rendent plus ou moins risqué ce produit d’épargne.

Il peut en effet s’agir de contrats en euros (les fonds versés sont garantis et augmentés des intérêts prévus au contrat), les plus sécurisés, de contrats dits en « unité de compte » (les fonds investis prennent la forme d'actions, d’obligations, de parts d'organismes de placement collectif en valeurs mobilières, etc.) pour lesquels les sommes capitalisées varient en fonction notamment de l’évolution des marchés boursiers et ne sont donc pas garanties, ou de contrats « multi-supports », c’est-à-dire composés à la fois de placements en euros et de placements en unités de compte.

Malgré tout, les rendements de l’assurance vie sont très supérieurs à l’inflation et ce type de placement s’avère bien plus rentable que les livrets d’épargne classiques par exemple.

Souscrire un contrat d’assurance vie permet aussi de bénéficier d’avantages fiscaux. En effet, les revenus tirés d’un contrat d’assurance vie sont exonérés d’impôts à partir de la huitième année de contrat. De la même manière, les rachats ou les retraits des sommes d’argent placées en assurance vie effectués après 8 ans de contrat sont aussi exonérés d’impôts.

D’autre part, en matière fiscale, les souscripteurs bénéficient également d’avantages par rapport aux droits de succession. En effet, le capital ou la rente versés au conjoint ou au partenaire de pacs, au décès du titulaire du contrat, sont exemptes de ces droits de succession.

Pour les autres bénéficiaires, les droits de succession varient suivant l’âge de l’assuré lors du versement des primes. Pour les primes versées avant ses 70 ans, et après l’application d’un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire, le capital obtenu est taxé à hauteur de 20 % dans la limite de 700 000 euros, puis à hauteur de 31,25 %. Pour les primes versées après les 70 ans de l’assuré, un abattement unique de 30 500 euros s’applique quel que soit le nombre de bénéficiaires. Pour des sommes qui dépassent ce plafond, les capitaux de l’assurance vie sont, en revanche, pris en compte pour le calcul des droits de succession.

Enfin, un autre avantage de l’assurance vie qui en fait un produit d’épargne largement plébiscité par les Français réside dans le fait que les contrats d’assurance vie ne sont limités ni en montant, ni en nombre. Il est ainsi possible de cumuler plusieurs contrats, et de bénéficier des atouts de chaque contrat d’assurance vie.

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